L'atelier d'avant, de la rue Campagne Première

Publié le par bernard.fortin.over-blog.com

Nous étions jeunes et dans une telle espérance de réussite artistique.

Nous étions sous l'aile protectrice ou, sous la dépendance d'artistes

en pleine force de la reconnaissance de leur art.

 

A un étage supérieur si Rilke avait vécu, d'autres étaient présents

Claude Weisbuch, les Couy, Caly, les 4D,

Mademoiselle Brullefer, Arp, Candillis jusqu'à Port Barcarès

Avec Georges l'instigateur,  nous avons travaillé sur du sculptural.

La musique développée par des jeunes de plusieurs pays s'y retrouvaient souvent.

Nous étions libre! Tellement en phase de liberté.

Christophe l'écrivain, le comédien, sa mère de la Comédie Française,

d'un égo d'artiste sans faille.

Madame Jean, la Gardienne bretonne avec tout son mobilier.

Georges, le hongrois

qui a fini par réaliser sa maison, en véritable architecte, au Pré saint-Gervais.

Nadja, qui débarquait à l'improviste. Nous devions aller en chine à pied.

Nous nous sommes rendus, une fois à Etretat avec Christophe

où nous avons dormi à même le sol, là où, les galets n'abondent pas.

La violoncelliste avec son instrument encapuchonner sous le bras,

venait jouer un morceau de Bach, probablement,

alors que nous préparions une exposition.

Le marteau marquait le tempo.

Caly, Jean Picart Ledoux et même Chapelain-Midy.

Les amis des Invalides, du Petit Vieux, de l'Institut Montaigne et combien d'autres...

Puis, vint Dominique de plus en plus et les bohémiennes du xvème.

à suivre...


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